La
France à l'endroit
Sommaire :
Introduction
: Le courage de dire non
Chapitre
1: Le monde à l'envers
Chapitre
2: En démocratie surveillée
Chapitre
3: Le rassemblement national
Chapitre
4: L'impératif du renouveau
Chapitre
5: La remise en ordre
Chapitre
6: L'avenir est ouvert
Conclusion : Le temps du
réveil
Conclusion
Le temps du réveil
Face au désordre
qui submerge notre pays et compromet l'avenir des Français,
je me présente à la présidence de
la République porteur d'un projet de renouveau
qui peut rendre à notre nation son destin et sa
grandeur.
Cette candidature n'est donc pas l'effet d'une ambition
personnelle ou d'une vanité déplacée.
Elle est pour moi un honneur mais aussi une charge que
j'assume malgré les difficultés avec d'autant
plus de détermination que je suis le seul à
pouvoir exprimer ce projet. En effet, les candidats de
la classe politicienne adhèrent tous, peu ou prou,
à la pensée unique socialo-mondialiste.
Quant à mes concurrents de droite, que ce soient
MM. Le Pen, Pasqua ou de Villiers, aucun d'entre eux n'inscrit
son action dans une perspective d'avenir et ne cherche
à constituer la grande force nationale et républicaine
dont notre pays a besoin.
Sans doute, bien sûr, l'élection qui vient
ne sera-t-elle que la première étape de
cette entreprise de renaissance, mais, chacun doit en
être bien conscient, il s'agira d'une échéance
importante. Plus ma candidature pèsera et plus
fort sera ensuite le processus de rassemblement. En revanche,
tout éparpillement des voix se verra condamné
à la stérilité, car, au lendemain
du scrutin, les votes de diversion resteront inutilisés
et ne serviront aucun projet d'avenir et d'envergure.
Je sais que beaucoup de nos compatriotes demeurent encore
sceptiques et désabusés. "Ce qu'il
affirme et ce qu'il promet, c'est bien ! Mais pourquoi
tiendrait-il ses engagements alors qu'aucun politicien
ne l'a fait ? À quoi bon dès lors changer
de vote en sa faveur et pourquoi d'ailleurs aller voter
?" Il est vrai en effet que les Français ont
connu de nombreuses déceptions politiques. Mais
est-ce une raison pour désespérer de tout
et se faire les complices de ceux que l'on dénonce
? Au point où nous en sommes arrivés aujourd'hui
en France, chacun doit désormais prendre ses responsabilités.
En ce qui me concerne, j'ai pris les miennes. Pour rester
fidèle à mes convictions et pour accomplir
ce projet que je crois essentiel à l'avenir de
notre pays, j'ai pris tous les risques. J'ai sacrifié
ma carrière, j'ai renoncé aux honneurs et
aux avantages matériels auxquels un autre choix
m'aurait permis d'accéder. Je ne le regrette nullement
car, en agissant ainsi, je me trouve en paix avec moi-même.
Et j'éprouve le sentiment d'accomplir mon devoir
à l'égard de mon pays et de mon peuple.
D'ailleurs, je suis resté en toute circonstance
fidèle à mes engagements. Je fais ce que
je dis et je dis ce que je fais. Telle a été,
avec mon épouse, la ligne de conduite que nous
avons suivie avec succès dans la gestion de la
ville de Vitrolles-en-Provence. Telle sera aussi, je m'y
engage, mon attitude au service de mon pays.
Et, dans cette démarche, je ne suis pas seul. Tous
ceux qui m'accompagnent, élus, cadres, militants,
sympathisants, Français de tous âges, de
toutes origines et de toutes professions, tous ont été
sélectionnés par les épreuves et
ne combattent que par conviction et par idéal.
Aussi sommes-nous qualifiés plus que d'autres pour
tenir nos promesses et réaliser ce que nous annonçons.
Aux Français dès lors de prendre à
leur tour leurs responsabilités. Car refuser de
voter ou voter sans y croire pour ceux de la classe politique
qui, à un titre ou à un autre, sont responsables
du désordre qui frappe notre pays, c'est perdre
tout droit de les critiquer et c'est surtout endosser
à son tour une part de culpabilité dans
le chaos ambiant. Que les choses soient donc claires.
Le droit de vote constitue sur la scène publique
le seul acte d'homme et de femme libre qu'il nous soit
encore possible d'accomplir. C'est donc un devoir d'y
recourir et de l'utiliser avec audace et lucidité.
Voilà pourquoi il est temps que les Français
se réveillent. Qu'ils sortent de leur torpeur,
de leur résignation et de leur défaitisme.
Et surtout qu'ils cessent de geindre, de se lamenter et
de protester pour ouvrir les yeux, pour réfléchir
et pour agir. Nous devons nous souvenir que nous sommes
un grand peuple, que nous appartenons à une grande
nation. Songez qu'en bien d'autres époques de notre
histoire, les Français ont connu des périodes
plus difficiles encore que celle que nous vivons. Et pourtant,
à chaque fois, notre peuple a su trouver en lui-même
les ressources vitales pour se ressaisir.
Alors, je rappelle aux Françaises et aux Français
qu'il est temps. Il est temps de redresser la tête,
de se relever et de retrouver la fierté de ce qu'ils
sont ! Il est temps de réagir et de rejeter ceux
qui prétendent les diriger et qui en réalité
les ont abaissés et abandonnés. Je leur
demande de se tourner vers ceux qui n'ont pas failli,
qui n'ont pas cédé et qui sont à
leurs côtés, afin qu'ensemble nous remettions
de l'ordre en France !
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